Sarah Burger & Ulrich Vogl
Coming Down
Vernissage le samedi 8 décembre 2012 à 17h le samedi 08 décembre 2012 dès 17h00
Les artistes Sarah Burger et Ulrich Vogl dialoguent pour la première fois à l’occasion de cette nouvelle exposition à Standard Deluxe, dans un dispositif présentant plusieurs installations où se mêlent projections et réflexions, écoulements muets et égouttements sonores.
Heures d’ouverture:
Dimanche 9.12: 14h – 17h,
Vendredi 14.12: 17h – 19h,
Samedi 15.12: 13h – 18h,
Vendredi 21.12: 17h – 19h,
Samedi 22.12: 13h – 18h
et sur rendez-vous
Dans des œuvres présentées ici pour la première fois, Sarah Burger renouvelle ses questionnements sur la matérialité des formes choisies, sur leur propre temporalité, et sur leur qualité de métamorphose, activée dans des processus d’altération ou de mutation. Elle pointe ces éléments, ces objets, dans leurs diverses capacités à habiter physiquement l’espace, à affirmer différemment leur présence suivant qu’ils apparaissent sous forme construite, ou simplement à l’état brut, naturel. Elle continue d’interroger le sensible en imbriquant les volumes et leur propre image reproduite, ou en confrontant le regard à une sculpture se réalisant d’elle-même et en temps réel.
Dans une approche déconcertante de simplicité, Ulrich Vogl fait naitre des espaces parallèles, des édifices et des artifices dans une série d’installations créées récemment et réactivées à Lausanne. On assiste à autant de petites expériences analogiques directes où il supprime l’habituelle mise à distance des moyens de production, lesquels affirment ici leur qualité sculpturale et leur rôle déterminant au cœur de l’œuvre. La spatialité de ses représentations s’étire chaque fois de manière différente, si bien qu’on est à la fois au spectacle, en coulisse et dans la salle des machines. Mais au final, ce n’est qu’une simple image qui est produite, dont la poésie trouve son inspiration visuelle dans un quotidien urbain et familier.
C’est l’idée d’une rencontre entre deux univers appelés à se confronter, donnant l’occasion au spectateur de se saisir des différentes incidences sensibles de ces espaces suggestifs.