Ouverture 10 mars 2007 14-18h, Vernissage dimanche 11 mars 15h le
dimanche 11 mars 2007 dès
15h00
David Hominal nous débarrasse du ricanement postmoderne en cinq travaux.Dans « Typewriter » (2006, acrylique sur carton), il se sert del'icône, fragilise brutalement l'objet d'art. Sa production impliquel'auteur comme dans « la main cassée » (2007, peinture acrylique). Lapremière lecture est tragique, car la blessure est réelle, mais lamain est debout et devient donc un salut !« Fuck them all » (2007, dessin, graphite sous verre et table en bois)est une sorte de « table à manifeste », un objet utopique etanti-consensuel. Sa démarche réinvestit aussi le paysage en peinture.Ici le titre est un trajet entre deux villes américaines «Paterson/Hoboken » (2001, huile sur toile, 84x124 cm), qui ont servide « décharge humaine » au maire de New York Rudy Giuliani dans sapolitique de « tolérance zéro » entre 1993 et 1998. Hominal soulignepar le langage du paysage une actualité américaine invisible. Enfin, «Flag » (2001) produit une illusion moderne et pop par un jeuconflictuel entre le processus d'abstraction en peinture et la forceiconique. Le drapeau est cependant gris, ne représente plus aucunenation. Les références sautent, mais seulement après usage et sestravaux finissent par qualifier notre époque avec pertinence.Tilo Steireif