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Programme 2023
janvier
Léa Kunz @cpg/artgenève
fevrier
Vesko Gösel &
Adrien Cater
mars
Mathieu Bernard-Reymond
& Rémy Bender
avril
One kiss is all it takes
@Halle Nord
avril
Lisa Signorini &
Paul Paillet
juin
Andreas Dobler
septembre
Nico De Grandi
octobre
Nathalie Bissig
novembre
Leah Nehmert
Ouverture: samedi 11 et dimanche 12 octobre 2008 de 14h à 18h
Sur rendez-vous jusqu'au 19 octobre 2008
“Nos montagnes ne nous protègent plus”: cette exclamation de détresse et d'incrédulité provient d'un reportage de la Télévision Suisse Romande des années 1970 où l'on constatait dans l'amertume et l'impuissance que les montagnes suisses n'étaient plus à même de protéger leurs habitants et leurs vallées des fléaux en provenance du reste du monde – en l'occurrence de la drogue.
La centrale de Lucens n’a fonctionné qu’une brève année avant d’être définitivement arrêtée le 21 janvier 1969, suite à un grave accident technique. Décontaminés, les lieux sont désormais le “dépôt et abri de biens culturels” du canton de Vaud, où sont entreposées les réserves et les collections des musées cantonaux.
Ce lieu est emblématique de l’histoire de la Suisse après la deuxième guerre mondiale. Cette centrale expérimentale est le fruit des idéologies qui ont guidé la politique de ce pays durant cette période: la volonté d’autarcie énergétique qui pousse à construire des centrales et même à chercher de l’uranium dans les Alpes suisses; l’armée et la capacité à se défendre qui fait envisager de se doter de la bombe atomique et de faire des tests dans le massif du Gothard; le refus de la centralisation qui mène à choisir un projet prévoyant que chaque ville puisse se doter d’une centrale; la foi en la qualité suisse qui fait refuser les technologies étrangères qui ont fait leurs preuves; et jusqu’au choix d’un symbole de la défense armée suisse, la caverne ou le bunker dans la montagne, pour y construire la centrale.
Vendredi 10 octobre 2008, à 18h:
avec le soutien de: